Commence, désormais, notre grand débat que nous avons intitulé, après beaucoup de réflexions “Démétropolisation, une hypocrisie française ?”.
Le titre est provoquant à dessein, l’objectif étant de réfléchir à cette question des dynamiques de croissance et de décroissance évoquées précédemment à l’échelle du territoire français.
Pour ce faire, nous avons la chance et l’honneur de recevoir des invités de marque : Arnaud Montebourg, ancien Ministre de l’Economie, du redressement productif et désormais président du Made in France, Xavier Timbeau, économiste et directeur principal de l’OFCE, Anaïs Voy Gillis, docteure en géographie rattaché à l’IAE de Poitiers et Magali Talandier, économiste, docteure en urbanisme et en aménagement du territoire, qui va nous parler notamment de l’économie des métropoles.
1 La crise du logement, symptôme d’une crise d’aménagement du territoire ?
Le logement devient un sujet de préoccupation majeur pour les habitants d’Europe et d’Amérique du Nord, avec des premières manifestations en France, au Pays Basque et en Bretagne notamment, mais aussi, dans d’autres pays d’Europe comme à Lisbonne.
Selon un sondage IFOP / Ouest France réalisé en mars 2023, 72% des sondés estimaient qu’il n’y avait pas suffisamment de logements au Pays Basque… Mais ils étaient seulement 2% à penser qu’il faudrait densifier les villes, 5% qu’il faudrait construire un peu plus élevé dans certains secteurs, et 6% qu’il faudrait libérer des terrains pour construire de nouveaux logements1 …
Aux Etats-Unis, le mouvement YIMBY (Yes In My Back Yard) organise lui aussi de nombreuses manifestations sur le logement, avec une tonalité inverse : les habitants manifestent et militent pour la construction de logements supplémentaires, d’infrastructures et d’équipements afin que tout le monde puisse être logé et que les entreprises puissent recruter.
Ces tensions nouvelles, qui bourgeonnent en Europe et progressent aux Etats-Unis, sont sans doute liées à des phénomènes conjoncturels (hausse des taux d’intérêt, hausse des coûts des matières premières et des coûts de construction). Elles sont peut-être, également, le symptôme d’un modèle d’aménagement du territoire qui n’arrive plus à répondre aux besoins et aux aspirations.
En mars 2022, le Baromètre national des mobilités de la Fondation pour la Nature et l’Homme révélait que 13,3 millions de personnes étaient en situation de précarité mobilité en France2 : revenus faibles, budget carburant élevé, inaccessibilité des transports en commun, dépendance à l’automobile.
Comme nous allons le voir, les géographies du regroupement actuel des activités et des populations, de la migration des retraités, des emplois, et de la réindustrialisation, concordent vers une répartition spatiale non homogène, hiérarchisée, organisée, polarisée. Ces tendances doivent-elles être considérées comme de nouvelles lubies gauloises ou des effets de modes ? Ou plutôt comme des tendances de fonds, des aspirations que l’aménagement du territoire devrait mieux prendre en compte dans les années à venir ?
2 L’exode urbain n’a pas eu lieu
Nous avons vécu une période relativement complexe pendant la crise sanitaire, vous vous en souvenez, durant laquelle se sont engagées d’importantes réflexions au sein de la population, de la presse, des urbanistes et des professionnels de l’aménagement du territoire. Nous nous sommes tous interrogés sur le “monde d’après”. Ont alors fleurit des réflexions, des idées, des utopies concernant un possible exode urbain et un rééquilibrage du territoire3 auquel un certain nombre aspirait avant la crise et qui ont vu là l’opportunité de corriger certains déséquilibres et dysfonctionnements relatifs, notamment, au marché du logement et à la distribution spatiale de l’activité économique sur le territoire français.
A cette occasion, les journalistes ont interrogé les Français qui étaient, pour beaucoup, cloîtrés dans leurs appartements, sans espace extérieur, avec peu de lumière et beaucoup de frustration. Nous avons découvert que nos logements étaient exigus, peu éclairés.
Nous avons alors connu une forme d’emballement intellectuel et nous nous sommes pris à imaginer, collectivement, qu’après la crise sanitaire, émergerait un nouveau paradigme d’aménagement du territoire provoqué par un rééquilibrage qui se ferait presque tout seul. Aujourd’hui, nous sommes début 2024. Les travaux qui ont été conduits pour tenter de mesurer la réalité de l’exode urbain ou d’un regain d’intérêt pour les territoires des villes moyennes, des villages et des territoires ruraux montrent certaines dynamiques, notamment en Ile-de-France, avec un regain d’intérêt pour la première et la deuxième couronne, mais aussi le retour de la maison individuelle comme idéal car l’absence de jardin a constitué, pour beaucoup, un point de souffrance déterminant pendant les confinements successifs.
Nous avons vu certaines régions comme la Bretagne, ou d’autres régions attractives, connaître des emballements. Cela s’est manifesté sur le marché immobilier, au niveau des prix, car tout a coup, de nouveaux acquéreurs se sont présentés. Nous avons alors hésité dans nos interprétations : ces personnes allaient-elles vraiment migrer ou n’étaient-elles pas simplement en train de faire l’acquisition qui deviendraient, plus tard, leurs résidences secondaires ?
Des enquêtes ont été menées, révélant même certaines stratégies d’anticipation spéculative : certains ont investi dans “le monde d’après” au détriment des habitants locaux.
Aujourd’hui, tout compte fait, qu’observe t-on ? Avant le COVID, en France, comme ailleurs dans le monde, prévalait un double phénomène de métropolisation d’une part et de littoralisation d’autre part. Cela s’est, depuis, poursuivi, voire accéléré4. Nous avons donc rêvé très fort du “monde d’après” pour assister, finalement, au retour en force du “monde d’avant” : nous avons pris un petit coup derrière la nuque. La thèse de la “démétropolisation” a gagné en crédit dans les imaginaires. Pourtant, nous observons l’inverse dans les chiffres comme dans la pratique, en tant que praticiens, architectes, urbanistes mais aussi en tant qu’employeurs. Nous avons, chez Villes Vivantes par exemple, des bureaux à Bordeaux, à Lyon, à Paris, dans tous les territoires où il est difficile de se loger, et où les difficultés ne se sont pas résorbées d’elles-mêmes, comme certains pouvaient l’espérer.
Par ailleurs, lors des dernières élections municipales, qui ont suivi la crise sanitaire, les équipes victorieuses l’ont été, en partie, en proposant de ralentir la construction de logements neufs dans le cœur des métropoles avec, en arrière plan, tous les fantasmes de la démétropolisation5 et du monde d’après ayant émergé pendant nos confinements.
Notre débat a pour but de poser ces questions sous deux angles. D’abord, le rôle des villes et des métropoles. Il y a eu un tel désaveu des grandes villes, que l’on ne sait plus trop, aujourd’hui, à quoi elles servent. Nous nous demandons ce que sont ces attroupements de personnes, d’entreprises, d’économies, dans des lieux hyper denses, pollués et chers. Qu’est-ce que les habitants et les entreprises font là ?
Nous en sommes au point où il est nécessaire de réexpliquer à quoi sert une ville. Nous allons donc revenir sur le pourquoi des villes, aux côtés de Magali Talandier et Xavier Timbeau.
Nous allons également interroger la politique économique du pays, notamment le projet de réindustrialisation qui est au cœur du projet de rééquilibrage territorial car l’industrie, dans ses grandes heures, n’était pas spécialement, en France, métropolitaine. Elle ne correspond pas à la géographie de l’économie, notamment tertiaire, que l’on connaît aujourd’hui. Si nous nous engageons dans un un projet de réindustrialisation du pays, nous pouvons nous demander : vers quelle répartition territoriale, vers quel type d’aménagement du territoire nous dirigeons-nous ?
Le projet de réindustrialisation de la France est-il une raison suffisante pour remettre en cause, de manière légitime et structurante, les phénomènes de métropolisation et de littoralisation observés ces dernières années en France comme dans d’autres pays ? Nous débattrons, au fond, de justice sociale et de justice spatiale car, au sein de ces grands mouvements, nous voyons bien que certains ont le choix, et d’autres non. Ceux qui ont un pouvoir d’achat immobilier conséquent peuvent choisir d’habiter en Bretagne ou en Ile-de-France. Ils jouissent d’une liberté spatiale que d’autres, avec des revenus plus modestes, n’ont pas. Et ce sont donc ces derniers qui vivent, le plus directement, les conséquences de nos politiques publiques d’aménagement du territoire.
3 Le regroupement spatial de la population se poursuit
Entre 1840 et 1850, la population rurale française atteint son maximum avec 27,3 millions de ruraux. Ensuite la population rurale décroît en France de manière continue. À partir de 1870 on compte 100 000 départs par an. Entre 1876 et 1881 la baisse des prix agricole et la crise du phylloxera accélère l’exode qui passe à 160 000 départ par an. Après 1880, les flux se tassent quelque peu mais le mouvement continue d’être alimenté par l’attrait des villes et leurs salaires plus élevés, conjugué avec la perte d’emplois ruraux du fait de l’accroissement des rendements agricoles.
Voici quelques chiffres, qui illustrent la suite de ce mouvement, que Jean Coldefy a également montrés tout à l’heure6. En 1976, près de 70% de la population française était rurale contre 18% en 2020. Il y a donc eu un premier regroupement spatial lié à l’exode rural, qui a accompagné une mutation de l’économie française. Aujourd’hui, en 2020, nous vivons plus regroupés, spatialement, que nous l’étions il y a 150 ans.
Bordeaux est une ville composée de nombreuses maisons de ville, avec un tissu peu dense pour une ville centre de grande agglomération. Seulement 13% de la population française vit dans des espaces aussi denses ou plus denses que Bordeaux. Globalement, nous observons une concentration spatiale relativement forte dans les lieux qui sont en rouge intense sur les cartes ci-dessus. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser au premier abord, ces lieux demeurent toutefois des espaces relativement peu denses : autrement dit, ils sont encore dotés d’une capacité d’accueil certaine.
Voici, maintenant, la carte des prix immobiliers dans l’ancien en France métropolitaine, selon les transactions effectuées entre 2018 et 2022. En rouge, sont figurés les prix supérieurs à 3’300€/m2. Cela concerne 9% du territoire, et 39% de la population. Or le budget médian d’un ménage français, se situe entre 2’000 et 2’500 euros du mètre carré. Cela signifie que près de 40% de la population française habite dans des lieux où il ne peut pas accéder à la propriété, dans des lieux où il n’y a pas assez d’offre en logement pour que les prix se stabilisent à un niveau compatible avec le budget médian des ménages. Dans ces lieux, le manque d’offre, et en particulier la rareté foncière, fait monter les prix, qui atteignent des niveaux qui sont bien au-dessus de la capacité financière des ménages. A l’inverse, dans 50% du territoire français (habités par 20% de la population française), une offre plus abondante, et sans doute supérieure à l’offre, permet de présenter des prix moyens dans l’ancien inférieurs à 1’600€/m2.
Si nous interprétons les prix comme une tendance, ou comme l’indice de la demande en cours, et plus particulièrement de l’équilibre entre offre demande d’un territoire, nous observons que les Français sont très certainement prêts à continuer à se regrouper spatialement, géographiquement : la carte des prix est plus concentrée que la carte de la densité actuelle. Globalement, les habitants sont prêts à payer plus cher pour un mètre carré dans un endroit où il y a, d’ores-et-déjà, du monde : la densité de population semble créer une valeur, des services qui sont recherchés par la population. A l’inverse, dans les lieux peu denses, les prix très abordables indiquent que la demande faiblit.
Voici la carte inverse, celle des territoires inhabités. Si nous découpons le territoire français en carreaux de 1km par 1km, 37% d’entre eux ne contiennent aucun habitant : il s’agit de ceux qui sont figurés en vert sur la carte. Les traces numériques constatées à partir des données téléphoniques analysées par Jean Coldefy7 permettraient sans doute de révéler des usages, des passages, sur ces territoires, mais personne ne réside dans ces lieux, qui représentent plus d’un tiers du territoire français.
De ce point de vue, la logique du regroupement spatial n’est pas inintéressante : elle permet une forme de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, et ainsi de la biodiversité, dans des espaces où l’impact de la présence humaine pourrait être amené à diminuer.
Le Zéro Artificialisation Nette est visé à l’horizon 2050, il fait clairement partie des politiques qui pourraient bénéficier d’une organisation du regroupement spatial des populations dans des lieux déjà artificialisés, équipés, et desservis par un système performant de mobilités.
L’arrêt de l’étalement urbain est aussi la garantie d’un maintien possible des surfaces agricoles. De 1,6 million en 1970, les agriculteurs n’étaient plus que 389.000 lors du dernier recensement agricole effectué en 2020. Ces 10 dernières années, 100 000 fermes ont disparu, mais les surfaces agricoles sont restées relativement stables et la productivité continue d’augmenter.
Voici une quatrième carte, qui représente le nombre d’emplois agricoles à la commune.
En 2020 cependant, près de 60 % des agriculteurs avaient 50 ans ou plus et plus de la moitié d’entre eux ne connaissent pas leur successeur. Dans les 10 ans qui viennent, quelques 200 000 fermes devront être transmises. L’avenir de l’agriculture française, et des agriculteurs, se jouera en partie ici, et sur cette question : quel cadre de vie, quels services, quels équipements, quelle vie seront nous capables de faire perdurer et d’offrir dans les territoires ruraux et les petites villes ?
4 L’hédonisme et l’accessibilité : nouvelle clés d’entrée dans la géographie de l’occupation du territoire ?
Voici une cinquième carte que j’ai nommée “hédonisme” : elle reprend les derniers chiffres de l’INSEE sur la croissance démographique entre 2011 et 2021. Plus le département est foncé, plus le taux de croissance est important. Nous observons le fameux U, assez marqué depuis quelques années, formé de la côte ouest, de l’arc médittérannée, et de la vallée du rhône qui se prolonge jusqu’à la frontière suisse au droit de Genève.
Les Français sont attirés par le mer et la montagne. Des études ont démontré, au-delà de l’hédonisme, un lien entre santé mentale et fréquentation de l’océan8. Ce phénomène n’est pas Français, il est mondial. L’été, lors des épisodes caniculaires, les territoires littoraux, même urbanisés, bénéficient de plusieurs degrés de moins que les terres de l’arrière-pays.
Nous mentionnions précédemment, avec la présentation de l’Institut Paris Région9, les chiffres de l’Île-de-France : 600’000 habitants gagnés en 10 ans, soit l’équivalent des habitants d’une métropole comme Nantes.
Sur la même période, l’arc atlantique, constitué des départements qui vont de l’Ille-et-Vilaine jusqu’aux Pyrénées Atlantiques, gagne lui aussi environ 600’000 habitants, soit l’équivalent de la somme des habitants de Bordeaux, Nantes et La Rochelle. Pour 600’000 habitants gagnés tous les 10 ans par la région Ile-de-France, nous avons bâti le projet du Grand Paris Express. Pour la Côte Ouest, que sommes-nous en train de préparer ? Je n’ai pas entendu parler de quoi que ce soit, à ce stade, hormis des manifestations d’habitants en colère contre le manque de logements au Pays Basque et en Bretagne. Pourtant, nous sommes bien face à ce que le journal le Monde a appelé, lors d’une conférence tenue l’an passé, intitulé « la ruée vers l’Ouest, ou le changement démographique impensé »10. Et c’est bien dans ces endroits que la crise du logement et de l’immobilier est, aujourd’hui, la plus forte.
Voici une nouvelle carte montrant les soldes entre les emplois créés et les emplois détruits. Les ronds rouges correspondent aux soldes positifs, la taille du rond étant proportionnelle au nombre d’emplois gagnés. Les départements de l’arc Atlantique accueillent 11% de la population française mais 19% du solde d’emploi supplémentaire du pays ! Cette migration intérieure, que nous observons, n’est donc pas déconnectée d’une forme de réalité économique et d’opportunités de prospérité qui se développent en particulier sur la côte ouest.
L’avant dernière carte représente la progression des émissions de carbone liées aux mobilités du quotidien dans les grandes agglomérations françaises, d’après des travaux de recherche réalisés sur l’impact carbone de la périurbanisation11. Lorsque l’on transforme les mobilités du quotidien en bilan carbone par habitant, on note que la valeur moyenne en France est de 1,6 tonne par habitant. En bleu, sont représentées les émissions de carbone par habitant qui augmentent, en jaune celles qui baissent. Dans les territoires qui gagnent des emplois et des habitants, les émissions par habitant baissent car ces derniers sont dotés d’infrastructures et d’équipements qui profitent à un nombre de plus en plus important d’usagers. La concentration, la densité, l’intensification permettent aux services rendus de devenir plus efficaces. Même s’il faut tenir compte du point de vue du riverain qui pourra s’inquiéter de l’arrivée de nouveaux habitants, et de l’augmentation du phénomène de congestion, il faut constater qu’au final, par habitant, le système territorial devient plus efficace lorsqu’il gagne que lorsqu’il perd des habitants, ce qui est logique dans la mesure où, dans les territoires en décroissance, les mêmes infrastructures continuent de fonctionner tout en servant de moins en moins d’usages.
Sophie Buhnik a présenté précédemment12 le cas du Japon où de nombreux problèmes de soutenabilité des équipements, des services et des infrastructures se posent dans les territoires qui perdent de la population. Les territoires en croissance, tant démographique qu’économique, peuvent en tirer profit pour améliorer leur bilan carbone quand, à l’inverse, d’autres territoires voient leur bilan se détériorer du fait d’une mobilité beaucoup plus complexe à organiser. Il nous manque encore la capacité à caractériser un territoire, en France, qui serait en décroissance avec un bilan carbone qui progresserait dans le sens d’une baisse des émissions par habitants. Le sujet de la mobilité rurale fait, bien entendu, partie des grands défis qui se présentent dans les années à venir en matière d’aménagement du territoire.
La dernière carte soulève le sujet de la réindustrialisation. Il ne s’agit plus, cette fois, de tous les emplois, mais simplement des emplois industriels gagnés (il s’agit du solde des emplois créés, retranché des emplois détruits) pour la période 2011-2021. Ce que l’on observe, c’est que l’industrie n’a pas une géographie très différente de celle de la création d’emplois en général. Cette carte permet de poser la question suivante : la réindustrialisation française, si elle a lieu, aura-t-elle la même géographie que celle du 19e siècle ? Ou allons-nous vers une autre organisation spatiale à l’échelle du pays ? Il ne s’agit pas uniquement d’une question de géographie mais bien d’une question de modèle industriel en général. Et de proposition de valeur à ceux sur qui nous comptons pour être les opérateurs de cette réindustrialisation : ne serait-il pas logique que certains aient envie d’aller emmener leurs enfants à la mer ou en balade en montagne après la débauche ? Ne serait-ce pas légitime que les forces vives du territoires, y compris celles aux revenus modestes, aient accès aux cadre de vie les plus ressourçant ?
Notes de bas de page
Miet, D. (2023, 21 avril). Le paradoxe basque : face à la pénurie de logement, ne pas construire. Le guide des villes vivantes. https://vv.guide/pas-assez-de-logements-le-paradoxe-basque-2703/.↩︎
https://www.fnh.org/13-3-millions-de-francais-en-precarite-mobilite/.↩︎
Miet, D., (2022, 6 juillet). La fin des grandes villes : conclusions ou espérances ? Le guide des villes vivantes. https://vv.guide/la-fin-des-grandes-villes-conclusions-ou-esperances-6661/.↩︎
Miet, D. (2023, 20 février). Crise sanitaire : le fantasme de l’exode urbain à l’épreuve des faits. * Le guide des villes vivantes*. https://vv.guide/crise-sanitaire-le-fantasme-de-lexode-urbain-a-lepreuve-des-faits-4792/.↩︎
Miet, D. (2023, 23 juin). “Arrêter de faire grossir les grosses villes” ? Le guide des villes vivantes. https://vv.guide/arreter-de-faire-grossir-les-grosses-villes-6869/.↩︎
Coldefy, J. (2024, 18 janvier). Infrastructures, formes urbaines et performances sociale et environnementale de nos systèmes de mobilité. Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/infrastructures-formes-urbaines-et-performances-sociale-et-environnementale-de-nos-systemes-de-mobilite.html.↩︎
Coldefy, J. (2024,18 janvier). D’heure en heure : où sommes-nous ? Mesurer la présence effective de la population dans les agglomérations françaises. Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/d-heure-en-heure-ou-sommes-nous-mesurer-la-presence-effective-de-la-population-dans-les-agglomerations-francaises.html.↩︎
Floch, M. (2022, 3 août). La mer fait vraiment du bien au moral, voici pourquoi. Ouest France.https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-08-03/la-mer-fait-vraiment-du-bien-au-moral-voici-pourquoi-03d8820c-8da7-448d-b409-08721f6f6e37.↩︎
de Andrade, N. (2024, 18 janvier). La mobilité résidentielle et l’augmentation du coût du logement : quelle démographie future pour les 1ères et 2èmes couronnes de Paris ? Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/la-mobilite-residentielle-et-l-augmentation-du-cout-du-logement-quelle-demographie-future-pour-les-1eres-et-2emes-couronnes-de-paris.html.↩︎
https://www.lemonde.fr/le-monde-evenements/article/2023/01/08/la-ruee-vers-l-ouest-ou-le-changement-demographique-impense_6157039_4333359.html.↩︎
Blaudin de Thé, C., Carantino, B., Lafourcade, M. (2020). The Carbon ‘Carprint’ of Suburbanization: New Evidence from French Cities. halshs-02572893. https://shs.hal.science/halshs-02572893.↩︎
Buhnik, S. (2024, 18 janvier). Des poches de croissance dans un océan de décroissance. Pourquoi les grandes métropoles japonaises sont-elles les dernières à perdre de la population ? Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/des-poches-de-croissance-dans-un-ocean-de-decroissance-pourquoi-les-grandes-metropoles-japonaises-sont-elles-les-dernieres-a-perdre-de-la-population.html.↩︎
Talandier, M. (2024, 18 janvier). L’économie ordinaire des métropoles. Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/l-economie-ordinaire-des-metropoles.htmlhttps://papers.organiccities.co/l-economie-ordinaire-des-metropoles.↩︎
Timbeau, X. (2024, 18 janvier). Les grandes villes et l’accès aux opportunités professionnelles. Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes https://papers.organiccities.co/les-grandes-villes-et-l-acces-aux-opportunites-professionnelles.html.↩︎
Voy-Gillis, A. (2024, 18 janvier). Vers la renaissance industrielle française. Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/vers-la-renaissance-industrielle-francaise.html.↩︎
Montebourg, A. (2024, 18 janvier). Le combat pour une souveraineté française. Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes. https://papers.organiccities.co/le-combat-pour-une-souverainete-francaise.html.↩︎
Réutilisation
Citation
@inproceedings{miet2024,
author = {Miet, David},
publisher = {Sciences Po \& Villes Vivantes},
title = {Introduction au débat : démétropolisation, une hypocrisie
française\,?},
date = {2024-01-18},
url = {https://papers.organiccities.co/introduction-au-debat-demetropolisation-une-hypocrisie-francaise.html},
langid = {fr}
}